Décroissance Soutenable

Il est sous-entendu que selon le modèle en vigueur, les individus que nous sommes, notre présence momentanée au monde, de notre naissance à notre décès, doivent être soumis à la loi de la productivité et de la consommation. Nos énergies métaboliques et intellectuelles sont la propriété d’un destin prédéterminé par la loi du marché. Le territoire national lui-même, et dans sa totalité, n’est pas perçu comme un espace où des êtres humains doivent vivre en conciliant la résolution des besoins matériels de survie et la satisfaction des besoins légitimes d’épanouissement de la personne, mais comme une vaste entreprise. Le tout est basé sur la valorisation monétaire de tout ce qui peut l’être, au risque d’exclusion et de souffrances humaines contingentes. Elles sont considérées comme la taxe sacrificielle à payer à la divinité « croissance ». Car dans ce scénario, tout ce qui n’a pas un prix n’a aucune valeur et celui qui n’a pas de ressources ne peut avoir d’existence au pire par oblitération radicale, au mieux par perfusionnement minimal de survie. Le territoire considéré comme une entreprise est donc aménagé sur les critères de rentabilité avant tout. Les cités deviennent de grandes structures hors sol, tirant de l’espace naturel les ressources vitales dont elles ont impérativement besoin, et cet espace naturel est lui-même soumis à l’idéologie de la productivité, induisant dégradation physique, chimique, biologique du milieu ainsi que l’épuisement des ressources vitales telles que le sol, l’eau, les variétés nutritives, la biodiversité naturelle et la disparition des paysans. La notion de bien commun est totalement absente des préoccupations et des discours politiques. Toute déontologie de l’usage du bien commun est occultée. Tout cela pour ne pas handicaper le principe d’avidité sans limites bien que sans réelle satisfaction. Pire encore, le bien commun est confisqué à ses ayant-droits légitimes représentés par tous les citoyens, par des corporations nationales et internationales sans visage ni patrie, les usurpations et les hold-up se faisant en toute légalité sous le prétexte de l’économique pour tous.

=====================================================================

2100 : Apprenez la voile à vos enfants, il n'est pas trop tard

2006: Notre Amiral marin n'arrête pas de ramer...en eaux douces! 

Si l'eau n'est pas salée, qu'on peut pas faire de bateau, c'est donc OK pour le béton...

Envoyons-le à Redon, il va assècher les marais d'un coup de palme (d'académichien de mer).

C'est la défonce des palmipèdes?

=====================================================================

MAIRIES REPUBLIQUES BANANIERES   Grand dizou, petit faizou... Beaucoup de maires se reconnaîtront...

=====================================================================

Avec la fonte des glaciers, nos côtes sont menacées...D'accord, c'est dans 20 ou 30 ans...

Mais les maires s'en moquent, ils ne le seront plus d'ici là!!!

Ils donnent (et défendent avec vos sous) des permis dans les marais, et font des parkings sur le domaine maritime...

Instabilité communale? Qu'on sera bien, les pieds dans l'Haut...de Vilaine

Rappel aux élus: La délivrance d'un permis de construire en méconnaissance des PPRI (plan de prévention des risques d'inondation)  entraîne la responsabilité pénale des élus, sur le fondement des articles 121-3 alinéa 3 et 223-1 du code pénal qui sanctionnent les manquements à une obligation de sécurité mettant en danger la sécurité d'autrui. Projet de loi de finances pour 2006 Écologie et développement durable



Loisirs motorisés dans les espaces naturels :
 
La pénétration de nos espaces naturels par les pratiquants de loisirs motorisés s’intensifie d’un bout à l’autre du territoire. Cette invasion et l’incivisme dont elle procède trop souvent suscitent légitimement un mécontentement grandissant, voire de dangereuses exaspérations.
 
A telle enseigne que la Ministre de l’Écologie et du Développement durable, Nelly Olin, a jugé nécessaire de rappeler la loi et d’appeler les Services de l’État à plus de vigilance.
 
Il n’en fallait pas davantage pour que le lobby des loisirs motorisés – pratiquants et marchands réunis – montent au créneau et se mettent en devoir d’obtenir l’abrogation de la ‘circulaire Olin’.
 
Le moment est venu, pour notre « majorité silencieuse », de faire entendre sa voix.
 
Dans un temps record, la quasi-totalité des organisations opposées au développement anarchique des activités de loisirs motorisés dans les espaces naturels viennent de se regrouper pour lancer une pétition nationale destinée à une très large diffusion : pétition par laquelle nos organisations entendent témoigner de leur soutien au Ministère de l’Écologie et du Développement durable et affirment leur exigence partagée d’une plus stricte application de la loi du 3 janvier 1991.
 
La Fédération France Nature Environnement appelle tous ses adhérents et sympathisants à se rendre sur le site Internet réservé : http://petition.stmedd.free.fr  et à signer et faire signer en nombre la pétition proposée. C’est le moment où jamais de dire « ça suffit ! ».