Les Amis du Pays entre Mès et Vilaine                                                                                           

Cette association écologique reconnue, ne figurant dans aucune liste d’associations publiée par la municipalité de Pénestin, est cependant la cible de critiques violentes et répétéees du maire et de sa cour:

Ces empêcheurs de bétonner en rond ont les honneurs de tous les bulletins municipaux : tous les malheurs des promoteurs, pourtant défendus avec l'argent et les avocats de la commune, leur sont dus. Le manque de parkings autour du bourg, le coût astronomique du parking illégal de La Source, le PLU qui n'avance plus, l'eau qui monte, l'eau qui baisse, les poches qui se désemplissent, la vase qui stagne...

Il est vrai que les opposants à la loi Littoral paraissent ne plus supporter les associations de protection de l’environnement, pas plus qu’ils ne supportent les juges -ceux qui ne jugent pas dans leur sens, surtout-.  Faut les couler eux aussi dans le béton, pour sûr...

Le PLU

Selon le Bulletin municipal 63, lors de l’enquête publique sur le PLU, les dépositions favorables à la préservation du patrimoine naturel ont été au moins aussi nombreuses que les dépositions favorables à l’extension de l’urbanisation. Préservons donc le patrimoine naturel dans le béton. Construisons dans les marais, des immeubles, au minimum, le bas servira de base sous-marine aux quad-de-mer... Aux balcons, les gondoles à venir...(Dans les 30/50 ans à venir Pénestin sera une presqu' île).

Et conseillons à nos zélites, avant l'adoption de ce PLU, d'acheter les terrains encore agricoles, aux vieux ou vieilles de préférence, avant de les déclarer  constructibles dans ce nouveau PLU...

Avez-vous pensé à créer des complexes touristiques? Ca bétonne à fond ces trucs-là... Même les poches...

"C'est, entre autres choses, parce qu'il fallait mieux prendre en compte la protection et la gestion du littoral dans les documents d'urbanisme, que la commune a décidé de lancer le Plan Local d'Urbanisme". La gestion plus que la protection, à priori. Pensons en effet aux touristes qui ont faim et soif, implantons des restaurants et cafés tous les 100m, dans les 100m protégés, le long du rivage. Avec bitume et lampadaires, car les chemins creux, c'est dangereux...

L’enjeu n’est pas, pour les associations, d’empêcher toute construction mais de faire appliquer la loi littoral qui limite les excès de l’urbanisation.